Je m’appelle David, j’ai travaillé pendant plusieurs années en tant qu’administrateur systèmes, un poste qui me plait du fait de la polyvalence qu’il requiert. Windows, Linux, Solaris, Oracle, PostgreSQL et VMWare sont autant d’exemples d’environnements qui enrichissent la journée d’un administrateur en quête de savoir. A cela s’ajoutent toute une légion d’outils qui permettent à un admin acharné de suivre ses incidents via les baies de stockage, les flux, les sauvegardes, l’ordonnancement, etc.
En rejoignant Tuanis, j’ai pu ouvrir mes horizons et voir une autre facette de la production à travers une mission purement applicative. Il s’agit d’un contexte unique, avec ses propres outils, ses propres contraintes et ses propres évolutions. Cette mission me permet de conserver mes compétences déjà acquises tout en les approfondissant, car il faut creuser au-delà du socle pour toucher l’applicatif. Les problèmes sont souvent plus complexes, à la fois parce que l’application sur laquelle je travaille est énorme, elle doit gérer plus de deux milliards d’authentifications sur une année, soit environ trois-cents authentifications chaque seconde, mais aussi parce qu’elle se trouve au cœur du système, et que les acteurs qui l’entourent sont nombreux. Dans un contexte comme celui-ci il est crucial de savoir où l’on se positionne dans la chaîne, d’où vient l’information et vers quelle destination elle se dirige.
Etant positionné sur la partie RUN de l’applicatif, je dois aussi bien traiter des incidents avec des impacts forts sur l’ensemble du dispositif que des incidents isolés, dont le traitement diffère d’un client à l’autre, c’est pour cela que ce poste requiert également une excellente connaissance de l’application du point de vue administrateur que du point de vue client. Les incidents majeurs nous sont remontés soit par l’équipe pilotage, soit par différents outils de supervision et d’alertes tels que Zabbix, des sondes, des watchers, le tout appuyé par un monitoring composé de Kibana et AppDynamics.
Pour aider l’équipe applicative dans sa tâche, l’équipe de développement interne au projet nous fournit des interfaces web qui nous permettent d’administrer certains paramètres de l’application, ainsi que des paramètres liés à chaque profil client. Le paramétrage applicatif le plus sensible se fait dans des fichiers de configuration présents sur des serveurs linux ou via des déploiements applicatifs. Ces déploiements, ou les mises à jour qui devraient être poussées sur l’ensemble des deux-cents serveurs qui composent notre application, se font via des outils tels que XLDeploy, XLRelease ou encore Ansible, avec un GIT propre à l’équipe. A l’heure où tout bascule progressivement dans le cloud et où le DevOps est à la mode, cette façon de traiter les changements applicatifs constituent un premier pas dans cette démarche, et une éventuelle évolution de carrière.
Les membres de l’équipe ont tous entre vingt-cinq et trente-cinq ans, et cela se ressent dans la manière de gérer le travail de chacun. Il y a une forme de liberté que je n’avais pas ailleurs. Ici, le travail bien fait et le professionnalisme sont récompensés, le tout dans une ambiance conviviale. On se croirait chez Tuanis.